Au début de la séance, j’allume la caméra. Ainsi, l’ensemble de la séance est filmé. Au préalable, j’ai demandé l’autorisation du sujet. Si le sujet le désire, il a la possibilité de m’apporter une clef USB (minimum 5 gigas), et je copierai les vidéos. Il a ainsi la possibilité de visionner ce qui s’est passé durant la séance dite du « Voyage Intérieur. » De mon côté, c’est de la matière première en vue d’une publication scientifique dans un certain futur.
Afin de démarrer la séance, j’ai besoin de trois « types d’information », qui sont :
Celles-ci sont détaillées ci-dessous.
Lorsqu’une personne me consulte, elle peut n’avoir qu’un seul objectif (par exemple : maigrir). Cependant, régulièrement, la personne vient avec plusieurs objectifs (par exemple : maigrir, mais aussi gérer son stress et mieux se sentir « dans sa peau »).
Lors d’un Voyage Intérieur, je ne prends qu’un seul objectif à la fois. S’il y en a plusieurs, je demande celui qui est le plus important, dans l’instant présent, pour le sujet. C’est celui qui sera utilisé lors de la séance.
Soit cet objectif aura été défini lors d’une séance précédente, soit c’est un nouvel objectif. Alors, je vérifie la « bonne formulation » d’un objectif (voir ci-dessous).
Il existe une bonne formulation d’objectif que ce soit à titre privé ou professionnel. Lorsque je donnais des formations en entreprise sur les objectifs, j’ai utilisé ce qui est appelé la méthode « SMART .» C’est un acronyme anglais qui signifie, ici traduit en français :
L’expression d’un objectif doit être simple. Exemple : au lieu de dire « je veux maigrir », il est préférable de dire : « je pèse ‘’x‘’ kg. »
Prenez un objectif que vous pouvez mesurer plutôt que de dire, par exemple, « me sentir mieux » : comment voulez-vous mesurer votre « sentir mieux. » Choisissez des critères qui vous permettront de savoir quand vous aurez atteint votre objectif, de le mesurer.
Choisissez un objectif qui est réaliste, pour vous, d’atteindre. Ne vous mettez pas la barre trop haute, car c’est un moyen d’échouer (mécanisme de résistance inconscient).
Il doit être en rapport avec un résultat concret et observable. En choisissant des critères de mesure, cela vous force à réfléchir sur ce que vous allez mesurer. Vous êtes ainsi forcé à considérer des résultats tangibles, observables de votre objectif.
Notre rapport au temps (dimension temporelle) est très variable d’une personne à l’autre. La question est : « combien de temps vous donnez-vous afin d’atteindre cet objectif et d’avoir les résultats attendus ? » Souvent les personnes répondent: « le plus vite possible. » Pour votre inconscient, cela veut dire « jamais », parfois, je réponds « dans 125 ans… ? » Votre inconscient est très basic. Il a besoin d’une date précise.
Exemple : « Je pèse 80Kg pour le 31 décembre 2013. »
C’est un objectif qui est simple, mesurable, atteignable,
c’est bien lié à un résultat concret et observable (sur ma balance),
et lié à un temps précis, puisque c’est pour le 31 décembre 2013
Je rajoute certains points afin d’attirer l’attention de la personne, à savoir :
Il existe une formulation afin d’exprimer un objectif :
« je » + un verbe d’action (conjugué au présent) + Temps (délais)
Exemples :
Un point très important :
(ce que vous allez gagner à atteindre votre objectif…)
Je vous invite à aller revoir le schéma (Objectif versus Résultats/Buts) ci-dessous afin de bien comprendre cette phrase ci-dessus.
Cet objectif sera utilisé juste avant le Voyage Intérieur, voir la section Pendant l’Hypnose.
Voici une vidéo concernant les objectif de vie.
La définition de programmation utilisée dans ce cadre-ci est : « Les programmations sont les résultats attendus (ce que vous allez gagner) de votre objectif, exprimés sous forme de petite phrase (voir ci-dessous pour quelques exemples), à visualiser sous forme de scènes mentales », afin de communiquer, à votre inconscient, les meilleures solutions (vos solutions gagnantes à atteindre votre objectif).
Les programmations sont en rapport avec « ce que vous allez gagner en atteignant votre objectif. » Il y a aussi cette notion de plaisir (fonctionnement du cerveau).
Voici le schéma ci-dessous :
Prenons un exemple pour illustrer ceci : le sujet a une sclérose en plaques, et il est dans une chaise roulante. Son objectif est de remarcher (voir l’exemple d’objectif cité plus haut). La question que je pose à la personne est celle-ci : « Lorsque vous allez remarcher (dans le futur, état désiré), qu’est-ce que vous allez gagner à remarcher ? Qu’est-ce que vous pourrez faire que vous ne savez pas faire aujourd’hui (en fauteuil roulant) ? Comment vous sentirez-vous lorsque vous marcherez de nouveau ? »
La réponse à ces questions est fondamentale, car si l’inconscient n’a pas compris que vous venez avec une « meilleure solution » que celle qu’il a mise en place (pour lui, c’est une « bonne solution », de son point de vue, bien évidemment), « pourquoi changerait-il de solution ? » Ici, je me place à la place de l’inconscient du sujet et non pas de son conscient. Il est évident que le sujet ne considère pas sa sclérose en plaques comme une bonne solution : c’est évident. Cependant, l’inconscient a un mode de fonctionnement différent du conscient. Je vous rappelle que :
Ce que vous allez gagner sera exprimé sous forme de petites phrases qui sont nommées « programmations. »
Il existe également une « bonne formulation » des programmations. Il est très important de faire attention à la manière de les écrire, car les personnes peuvent faire des erreurs, et les résultats sont alors à l’opposé de ce qu’ils attendaient ! Ce n’est pas l’objectif poursuivi…
Voici les règles de bonne formulation des programmations :
Un point très important est que ces programmations doivent être rédigées avec les mots du sujet. Souvent, les personnes me disent ce qu’elles ne veulent plus (formulation négative). Je leur réponds que je comprends, cependant la vraie question est : « Qu’est-ce vous voulez à la place ? » Ensuite, j’invite le sujet à écrire les programmations suivant les règles de bonne formulation (voir ci-dessus). Et je vérifie si les programmations sont correctement écrites.
Voici quelques exemples, à titre pédagogique uniquement :
Je donne également deux programmations d’ordre général, qui sont :
Il est également possible d’utiliser son inconscient pour trouver des solutions très originales à des problèmes pour lesquels nous ne trouvons pas de solution (tout en dormant parfaitement). Afin d’introduire cette propriété du cerveau, je prends un exemple que vous avez, peut-être, déjà vécu. Vous discutez d’une personne et son nom ne revient pas. Et vous pouvez dire : « Il est sur le bout de ma langue, mais il ne sort pas. » Plus vous cherchez ce nom, moins de chance il arrive. Vous arrêtez de chercher, vous discutez d’autre(s) chose(s) puis soudainement, ce nom revient à votre mémoire. Et vous dite : « Tiens, le nom de la personne dont on parlait il y a quelques minutes est… » Que s’est-il passé dans votre cerveau ? Vous vous êtes posé une question (ici vous cherchiez le nom d’une personne) puis vous n’y pensez plus. Cependant, votre question est allée dans votre in conscient, qui lui connait la réponse (votre inconscient « connais tout… »). Et il vous donne la réponse, spontanément, au moment où vous ne la cherchez plus. Ceci est une propriété du cerveau : trouver des solutions à vos questionnements, en plus elles sont très créatives et originales (utilisation de son sommeil paradoxal). La créativité nait « spontanément… » et ne se force pas…
Ainsi, il est possible d’utiliser son cerveau afin de trouver des solutions originales à des problèmes que nous rencontrons quotidiennement, au travers des programmations. Voici quelques exemples, toujours à titre pédagogique :
Un point important est que ces programmations sont écrites pour votre conscient. Pour stimuler votre inconscient, il faut passer à l’étape suivante : rentrer dans la scène mentale associée à chaque programmation, en utilisant le VAKOG (Visuel, Auditif, Kinesthésique, Olfactif, Gustatif). C’est la technique du rêve éveillé, de la visualisation. Voir la figure ci-dessus Objectif versus résultats. Nous sommes dans la logique des solutions gagnantes que vous obtenez à atteindre votre objectif.
La logique de l’endroit de sécurité est double :
L’« endroit de sécurité » est un endroit réel ou imaginaire, qui ne dépend que du sujet (variable interne) et où elle se sent le plus en sécurité, et dans un état de bien-être (c’est presque le « paradis »…).
Voici quelques exemples simples d’endroits de sécurité qui m’ont été donnés :
Ces exemples nous montrent la diversité des endroits de sécurité en fonction de chaque personne.
Je les invite ensuite à me décrite cet endroit choisi en terme visuel, auditif, kinesthésique (interne et externe), olfactif et gustatif (ce qui est appelé le VAKOG). Les mots et expressions seront restitués au sujet après la phase d’induction, afin d’aider la personne à se relaxer encore plus, ainsi qu’après le Voyage Intérieur (voir Pendant l’hypnose).
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