Le Scientifique

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Le Scientifique

Cette « vie » quand je rentre à l’Université de Liège pour étudier la Biologie. Depuis l’âge de 10 ans, je me passionnais pour l’océanographie. Après mon mémoire à la station océanographique de Calvi (France), où l’université de Liège a un centre de recherche, je découvre, avec stupéfaction, que je ne suis pas fait pour cette branche de la Biologie. Grand choc.

Comme l’enseignement en tant que tel dans le secondaire, ne m’intéressait pas, et que je rêvais d’un doctorat, je décide de commencer à travailler comme « chercheur bénévole » au sein de la faculté de Médecine de l’Ulg, où je connaissais le Dr Guy Goosens (à cette époque, chef de travaux en histologie humaine, devenu professeur par la suite), à l’université de Liège. Bien m’en a pris, puisque, quelques mois plus tard, suite aux recommandations du Dr Guy Goosens, le Prof Chèvremont m’engage pour un an (contrat FRSM). Ensuite, je rentre dans la succession du Prof Chèvremont (à la retraite), et me voilà avec un contrat de 4 ans (toujours FRSM), afin de travailler sur mon doctorat. La chance m’a bien souri (parce que j’avais décidé de travailler comme chercheur bénévole…être au bon endroit au bon moment…). « Ce qui est important n’est pas d’avoir de la chance, mais de l’attraper quand elle passe….« , c’est une maxime que j’applique toujours aujourd’hui…

Je termine ainsi mon doctorat avec la Plus Grande Distinction, et avec les reconnaissances de mes « pairs ». Je pars immédiatement pour Oxford (Angleterre) au John Radcliffe Hospital (chez le Dr David Y. Mason, Heamatology Dpt.), où je travaille 6 mois, en tant que « postdoctorant », grâce à une bourse de l’Oeuvre Belge contre le Cancer. Un travail de recherche intense se fait au sein d’une équipe internationale. C’est passionnant, j’apprends, en autre, une technique, encore assez nouvelle à l’époque, la production d’anticorps monoclonaux (qui me servira par la suite dans ma carrière).

Durant ces années de recherche, j’intègre le raisonnement et la méthode scientifique avec sa logique cartésienne. J’étudie d’arrache-pied pour comprendre, de plus en plus, le fonctionnement du corps humain (j’étais également assistant pour les cours pratiques, avec théorie à la clef, pour les futurs médecins, dentistes et kinésithérapeutes à l’Ulg, faculté de Médecine, histologiue humaine). J’étudie les papiers scientifiques, en rapport avec mon sujet de thèse. Des recherches approfondies sur le fonctionnement du système immunitaire sont couronnées par des publications, des posters scientifiques et des présentations orales à des congrès scientifiques internationaux. C’est une époque exaltante, avec la tête dans les nuages de la recherche scientifique…

Cependant, mon côté « terre-à-terre » reprend le dessus (fils de fermier, on ne renie pas ses origines…). Je décide donc de quitter l’université de Liège afin de me diriger vers l’Entreprise. Commence alors ma deuxième vie en mars 1985




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