Radio 2019

  • Comprendre le transgénérationnel éclairé par l’épigénétique. – Mardi 12 février

    Le transgénérationnel est la transmission d’informations d’une généalogie à l’autre au niveau de l’individu. Généralement, il est pris la métaphore du « sac à dos ». C’est comme si, à votre naissance, vous receviez un « sac à dos » avec toute une série de « problèmes » (les « cailloux », qui ne vous appartiennent pas, et avec beaucoup d’humour « la patate chaude »), et que vous allez porter et vivre durant toute votre vie. C’est une sorte d’héritage où on insiste souvent sur le côté négatif (les problèmes = les cailloux), mais il y a aussi le côté positif comme les talents et compétences que vous pouvez aussi recevoir de votre généalogie.

     La question est la suivante : comment peut-il arriver qu’il y ait transfert d’information entre deux ou plusieurs générations successives ? Il est important de bien faire la différence entre « la génétique » d’un côté, et « l’épigénétique » de l’autre. L’un relève de la physico-chimie classique au niveau cellulaire, tandis que l’autre est en rapport avec la mécanique/physique quantique. Nous nous situons dans deux mondes différents, qui seront expliqués avec des mots simples… Des exemples viendront illustrer ces propos.

    Nous discuterons également de l’analyse des vrais jumeaux de par le monde par les scientifiques. Ces études nous montrent la différence entre la génétique (vrais jumeaux = même patrimoine génétique) et l’épigénétique en termes de comportements, d’attitudes et de ressentis dans leur vie de tous les jours.

  • Oser la sexualité durant la grossesse, et comprendre les mécanismes biologiques. – Jeudi 14 mars

    La sexualité durant la grossesse est un sujet relativement tabou. Des études scientifiques nous montrent que cela est important pour la relation dans le couple, mais aussi pour le corps de la femme et également pour le bébé ! 

    Le sexe est, contrairement à ce qu’imagine la plupart des personnes dit  » lambda « , n’entraîne aucun danger pour le bébé. Que du contraire, il relaxe les muscles de la mère, ce qui permet un bien meilleur déroulement du développement du bébé. 

    Cependant, des femmes et des hommes peuvent avoir des difficultés par rapport aux rapports sexuels lors de la grossesse, mais qui relèvent plus de leur système de croyances et des aspects psychologiques, au niveau individuel et/ou dans le couple. 

    Il est donc nécessaire d’en parler pour clarifier le sujet. 

    En pratique, c’est la femme qui porte le  » bébé « . Cependant, nous apprendrons que la composition du sperme, du père biologique, se modifie lors de la grossesse et produit des  » biomolécules » qui sont très favorables pour l’appareil génital de la mère et la croissance du bébé. Nous pouvons affirmer que  » la biologie du père s’adapte  » pour aider la future maman à mettre au monde son enfant. 

    La mère n’est pas seule à faire grandir son bébé dans son ventre, le père, indirectement, y participe à sa manière, par la composition de son sperme. Dans ce cadre-ci, la biologie est étonnante, afin de donner le maximum de chance au bébé (la progéniture du père) de bien se développer dans le ventre de sa femme, et cela déjà au tout début de la grossesse.

    Il faut également tenir compte de la globalité relationnelle et psychologique entre la mère et le père, qui sont importants dans le cadre de la grossesse, ainsi que son environnement immédiat (familial, professionnel, etc.).

Le témoignage de Pauline

Maman d’un petit garçon de 4 mois… La sexualité pendant la grossesse, c’est le top ! À part la fatigue et le fait qu’en fin de grossesse, la jouissance provoque des contractions. Après la naissance, c’est plus compliqué parce qu’on ne reconnaît plus son corps…

Le témoignage de Laurence

Quand j’étais enceinte (en 1992), je refusais de faire l’amour… Et mon mari me disait qu’il ne fallait pas avoir peur, que ça berçait le bébé. J’ai pu constater qu’après les câlins, mon bébé était plus calme et j’arrivais à super bien communiquer avec lui avec mes mains sur mon ventre…

  • Les patients résistants et le « parcours du combattant ». – Lundi 15 avril

    Qui sont ces personnes ou lesquelles une thérapie dure trop longtemps ? Qu’est-ce que ça cache ? La plupart des patients désirent changer certains de leurs comportements mais ils n’y parviennent pas. Ils continuent à fumer, boire, se sentir mal, grossir… L’intention y est. Cependant, les résultats ne suivent pas.
    Daniel Radoux, psychothérapeute, explique qu’il s’agit de nettoyer ce qui est inconscient afin d’aider la personne à aller vers ses propres solutions gagnantes !

Le témoignage de Raphaël
J’ai vécu un burn out il y a un an et demi… Je suis une thérapie, je sens de petites améliorations mais j’ai plus le sentiment de m’adapter à la situation que d’aller mieux. Quand peut-on considérer que c’est fini? Et qu’on est guéri ?

Le témoignage de Luigi
Comment traiter les idées intrusives avec tocs ? L’approche est-elle différente d’une séance classique chez un psy ?

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